Si vous êtes écologiste dans l’âme, alors vous allez devoir faire attention à vos habitudes parce que même nos gestes les plus petits peuvent nuire à l’environnement. En effet, certaines choses nous apparaissent bien souvent anodines et pourtant leurs effets sont vraiment néfastes. Il en est notamment, des déodorants en bombe qui détruisent la couche d’ozone et qu’on va parler dans cet article avec ses alternatives.
Pourquoi les déodorants en bombe sont mauvais pour l’environnement ?
Bien que les déodorants en spray soient faciles à utiliser et très pratique, ils ne sont pas ce qu’il y a de mieux pour l’environnement. Ils contiennent du CFC ou Chlorofluorocarbure qui est un gaz très nocifs pour la couche d’ozone. En passant, il faut noter aussi que, quelque fois, on peut retrouver ce gaz dans le système de refroidissement de certains réfrigérateurs ainsi que dans certains produits de rasage.
Les gaz CFC
Il existe différents types de gaz CFC mais ce sont tous des gaz à effet de serre. Certains sont moins puissants que d’autres, mais ils sont tous responsables de la destruction de la couche d’ozone. En fait, le CFC se décompose quand il arrive en haute altitude et libère ainsi des atomes de chlore. Ce sont ces derniers qui détruisent l’ozone. Pour la proportion, un atome de chlore détruit à lui seul 100 000 molécules d’ozone. Vous voyez : l’étendue du dégât est quand même énorme avec tous ces déodorants et autres produits en spray.
Concrètement, les CFC entrent en réaction avec l’ozone. Ce qui enlève un atome d’oxygène à ce dernier. En formule, cela s’écrit : Cl + O3 = ClO + O2, ce qui signifie qu’il y a désagrégation du trioxygène qui n’est autre que l’ozone. Le pire, c’est que cette réaction peut continuer pendant très longtemps parce que les CFC ne se dégradent qu’après 52 ans, voire même plus. Pendant tout ce temps, ce gaz mine les souches qui entrent en contact avec lui, créant ainsi un trou au milieu du couche d’ozone.
La couche d’ozone
Mais pourquoi se fait-on autant de souci pour cette fameuse couche d’ozone ? Eh bien, l’ozone atmosphérique est un gaz qui filtre les rayons ultraviolets du soleil. Ces derniers peuvent causer des cancers de la peau, des brûlures ou des vieillissements prématurés de la peau. Et ce n’est pas seulement la peau qui courent un danger à l’exposition aux rayons UV. Les yeux aussi sont des proies pour ces rayons et le dégât peut aller d’une cataracte à une cécité totale. C’est pour cela qu’on doit porter des lunettes contre soleil, pour filtrer ces rayons, quand on fait des activités en plein soleil. Pires encore, des chercheurs avancent qu’il est fort possible que les rayons ultraviolets de types UVB affaiblissent le système immunitaire.
Effets des rayons ultraviolets sur l’environnement
L’appauvrissement de la couche d’ozone a un impact direct sur les plantations des cultures fragiles comme le riz et le soja. Les rayons UV les endommagent et réduisent considérablement leurs rendements par altération de leurs organismes et de leurs cycles biochimiques. Mais plus grave encore est la conséquence pour la vie aquatique. Le dégât commence par la base de la chaîne alimentaire, dans les eaux peu profondes. Ce qui entraîne une réaction en chaîne et ébranle la totalité de l’écosystème.
Quelles mesures pour éviter ces dégradations de l’environnement ?
Au niveau international, il existe déjà un traité qui vise à éliminer graduellement les substances détruisant la couche d’ozone. Il s’agit du protocole de Montréal de 1987, ratifié seulement par le Canada, les États-Unis et le Mexique au départ mais l’Union Européenne a emboîté le pas par la suite. Néanmoins, le chemin est encore long pour pouvoir éradiquer complètement les gaz CFC dans les produits et appareils électroménagers. Mais à notre échelle nous pouvons toujours faire des gestes responsables. Il s’agit de faire le choix de ne pas les consommer et d’utiliser d’autres alternatives comme des réfrigérateurs nouvelles générations et des déodorants à stick, roll-on ou encore à crème. C’est une contribution qui arrivera à renverser la tendance si tout le monde s’y met.